Les tickets-restaurant sont devenus incontournables dans le quotidien de nombreux salariés en France. Mais que sont-ils exactement? Et quelles sont les dernières évolutions les concernant, notamment leur utilisation prolongée pour les courses alimentaires jusqu’en 2026 ? Voici un tour d’horizon.
Tickets-restaurant: quésako ?
Premièrement, le ticket-restaurant est un titre de paiement destiné à financer une partie ou la totalité des repas des salariés. Créé en 1967 par Jacques Borel, un entrepreneur français visionnaire, ce dispositif a été conçu pour améliorer les conditions de travail et soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs. Il permet aux entreprises de contribuer aux frais de restauration de leurs employés tout en bénéficiant d’avantages fiscaux et sociaux.
Le ticket-restaurant est cofinancé par l’employeur et le salarié. L’employeur peut prendre en charge entre 50 % et 60 % de sa valeur, dans la limite d’un plafond d’exonération fiscal. Ce titre est disponible sous deux formats : papier ou dématérialisé (carte ou application mobile). Il est utilisable dans les restaurants, les supermarchés et certains commerces alimentaires.
Une mesure prolongée pour les courses alimentaires jusqu’en 2026
Aussi, depuis la crise sanitaire de 2020, le rôle des tickets-restaurant s’est élargi pour répondre aux besoins spécifiques des salariés. Une mesure exceptionnelle avait été mise en place pour autoriser leur utilisation dans les supermarchés et épiceries pour l’achat de produits alimentaires, y compris ceux non directement consommables (comme les pâtes ou le riz).
Face au succès de cette mesure et à la pression exercée par la hausse des prix alimentaires, le gouvernement a décidé de prolonger cette possibilité jusqu’au 31 décembre 2026. Cela signifie que les détenteurs de tickets-restaurant pourront continuer à les utiliser non seulement pour déjeuner ou dîner à l’extérieur, mais aussi pour leurs courses alimentaires dans les enseignes partenaires.
Un atout pour le pouvoir d’achat des salariés
Enfin, cette extension est une excellente nouvelle pour les ménages. Elle offre une plus grande flexibilité d’utilisation et permet de compenser partiellement l’inflation qui affecte durement le budget alimentaire des Français. De plus, cette mesure contribue à valoriser un avantage social très apprécié des salariés, tout en soutenant les employeurs dans leur démarche d’attractivité et de fidélisation.
En revanche, il est important de noter que certaines règles demeurent inchangées :
- Le montant quotidien maximum d’utilisation est fixé à 25 euros.
- Les tickets ne peuvent être utilisés que pour l’achat de produits alimentaires prêts à être consommés ou pour cuisiner.
Vers une généralisation de l’usage dématérialisé
Avec la prolongation de cette mesure, une autre tendance se confirme : la digitalisation des tickets-restaurant. De plus en plus d’entreprises adoptent des solutions dématérialisées, qui offrent davantage de praticité et de traçabilité. Les salariés peuvent ainsi payer facilement avec une carte ou une application, sans risquer de perdre leurs titres papier.
Finalement, depuis leur création, les tickets-restaurant n’ont cessé d’évoluer pour répondre aux attentes des salariés et des entreprises. Leur extension aux courses alimentaires jusqu’en 2026 est une preuve supplémentaire. Cet avantage, qui améliore le quotidien de millions de travailleurs, reste un pilier du modèle social français.
Employés, employeurs et commerçants, chacun a donc tout intérêt à tirer le meilleur parti de ce dispositif !